Monday, September 8, 2008

Película de serie B/ Film de série B

Me doy cuenta de que mi blog empieza a adquirir tintes de película de bajo presupuesto: abundan las escenas de interior y apenas aparecen fotos o comentarios del mundo exterior. La gente me pide detalles sobre Washington, sobre los americanos... por desgracia no es casualidad que la mayoría de los post hagan referencia a los jeroglíficos, al caos de la habitación, al mobiliario, a la música... la rutina va cobrando forma y, con ella, se van manifestando todos los mitos, leyendas e historias que me llegaron de forma fragmentada el año pasado: los problem set que obligan al trabajo en grupo para intentar entender lo que se está preguntando e intentar esbozar una respuesta medio convincente, el desconcierto y la falta de referencias para fijar las prioridades, el agobio y estrés permanentes e in crescendo... En realidad siento que es bueno encontrarse de frente con estos monstruos. La espera empezaba a resultarme insoportable. Así pues, este fin de semana se ha reducido a cumplir con las tareas domésticas básicas e intentar estudiar todo lo posible. Hanna, la tormenta tropical de turno, ayudó a hacer mucho más llevadero (casi placentero) el encierro en casa del sábado. Puede que la gente tenga razón y algún día incluso sea capaz de acostumbrarme y asimilar esta argamasa de ecuaciones y matemáticas tan sumamente indigesta para alguien como yo. Sin embargo, una vez más, las escenas exteriores tendrán que esperar.

Je me rends compte que mon blog commence à avoir l'aire d'un film à bas budget: il y a beaucoup de scènes intérieures et l'on peut à peine trouver des photos ou des commentaires du monde extérieur. Les gens me demandent des détails de Washington, des américains... malheureusement ce n'est pas par hasard que la plupart des post font référence aux hiéroglyphes, aux meubles, à la musique... la routine commence à prendre forme et, avec elle, tous les mythes, légendes et histories que j'ai entendu de manière éparse l'année dernière se manifestent: les problem sets qui obligent au travail en groupe pour, tout simplement, essayer de comprendre ce que l'on nous demande et ébaucher une réponse plus ou moins convaincante, le déconcert et le manque de références pour fixer les priorités, le stress en permanence et in crescendo (si cette expression ne marche pas en français étudiez davantage d'italien)... En realité je sens que c'est bien de trouver face à face ces monstres. L'attente commençait à devenir insupportable. Par conséquent, dans ce week-end je n'ai qu'accompli avec les taches basiques de la maison pour, ensuite, essayer de bosser au maximum. Hanna, l'orage tropical de service, a aidé à rendre beaucoup plus facile (presque plaisant) l'enfermement dans la maison ce samedi. Peut-être les gens ont raison et un jour je serai capable de m'habituer et assimiler ce mortier d'équations tellement indigestes pour quelqu'un comme moi. Néanmoins, encore une fois, les scènes extérieures devront attendre.

















Canción del día/Chanson du jour: Summer 78

2 comments:

Marta said...

Home, mentre no et decidisques a eixir de casa, sempre pots començar a conèixer la vida americana a través de les pel·lícules -en V.O., of course!-. Diuen que són un bon reflex de la realitat -sense tants efectes especials, però. Ale, ànims!

Alvagó said...

Hola, Marta!
Quina alegria llegir-te per ací! Tens raó en el que em diues i potser done una imatge d'enclaustrament massa exagerada... però també és cert que la quantitat de traball és prou gran i que m'agradaria haver aprofitat més el temps per a conèixer la ciutat i la gent. Però bé... en cinc anys m'estime que hi haurà moments per a tot!

Fins prompte!

Álvaro.