No dispares al piano. Hazlo al pianista si así lo deseas. La guerra no es con las matemáticas y, si me apuras, sólo lo es marginalmente con el método. Sabes perfectamente que hay muchísima gente que, dentro de lo que tú llamas "neoclasicismo", desarrolla teorías de la revolución o deploran las locuras de algunos de sus colegas.
¿No has resaltado alguna vez la belleza y la elegancia del razonamiento analítico de tus amigos, los marxistas analíticos y los filósofos políticos de corte anglosajón?, ¿estás cayendo en el imperdonable pecado del "no están maduras"? ¡Sería terriblemente deshonesto!
Multitud de economistas han introducido factores sociológicos o psicológicos en sus artículos. ¿No se incluyó un texto de Akerlof titulado "Behavioral Macroeconomics and Macroeconomic Behavior" en el blog que así lo atestigua? Los preocupados por la transdisciplinariedad no están sólos en este barco. No olvides tampoco el carácter iconoclasta de muchas ramas (Economía Institucional, Economía Experimental...).
Ciertamente el debate normativo y la toma en consideración de algunos desafíos sociales y ecológicos no están muy desarrollados en algunos círculos académicos de la Economía. Consuélate con los de siempre. Porque también sabes que existen.
Nadie impide mirar a otras disciplinas y leer otras cosas. En lugar de actividades rivales, son complementarias. Y el día en que así se reconozca, llegará. Es una verdad demasiado evidente como para ser ignorada durante más tiempo.
[Extracto de una "Carta al agorero" encontrada en un Evangelio apócrifo en la misma capilla de Maryland. Tras una lectura atenta, me pareció que la relación entre los dos últimos textos que he transcrito era más que evidente]
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[Il est recommandable de lire d'abord le billet précédent]
Ne tire pas sur le piano. Fais-le sur le pianiste, si tu le veux. La guerre ce n'est pas avec les mathématiques et, en tout cas, ce ne l'est que marginalement avec la méthode. Tu sais parfaitement qu'il y a beaucoup des gens qui, dans ce que tu'appelles "néoclassicisme", développement des théories de la révolution ou déplorent les folies de certains de leurs collègues.
N'as pas tu parfois exalté la beauté et l'élégance du raisonnement analytique de tes amis, les marxistes analytiques et les philosophes anglo-saxons?, es-tu en train de tomber dans le pêché impardonnable du mépris qui découle de l'incapacité? Ça serait terriblement malhonnête!
Beaucoup d'économistes ont introduit des facteurs sociologiques ou psychologiques dans leurs papiers. N'a-t-on pas inclus au blog un text d'Akerlof intitulé "Behavioral Macroeconomics and Macroeconomic Behavior" qui le preuve? Les soucieux de la transdisciplinarité ne sont pas seuls. N'oublie pas non plus le caractère iconoclaste de certaines brancehs (Économie Institutionnelle, Économie Expérimentale...).
Le débat normatif et la prise en considération de certains défis sociaux et écologiques sont certainement peu développés dans certains milieux académiques dans l'Économie. Console-toi avec "les habituels". Parce que tu sais qu'ils et elles existent aussi.
Personne peut nous empêcher de regarder d'autres disciplines et de lire d'autres choses. Ce sont des activités complémentaires et pas rivales. Le jour viendra où cela sera reconnu. C'est une vérité trop évidente pour être ignorée davantage plus longtemps.
[Extrait d'une "Lettre à l'angoissé" trouvé dans un Évangile apocryphe trouvé dans la même chapelle de Maryland. Après une lecture attentive, il m'a semblé que la relation entre les deux derniers textes que j'ai copié était évidente]
Zambúllete en los viejos modelos tanta veces manoseados y abandona toda esperanza. Deriva, maximiza, opera, optimiza.
Persigue y comprende la fría racionalidad que seca el alma y mecaniza el espíritu. Adora y honra lo cuantitativo y olvida lo cualitativo. Deriva, maximiza, opera, optimiza.
Traga la filosofía de la producción y acepta que lo inmaterial no es terreno para el economista serio o para el que se está formando. Hay que trabajar, hay que producir más. Necesitamos un pastel más grande. Incluso si está envenenado. Más es mejor. Deriva, maximiza, opera, optimiza.
Olvida al resto de disciplinas o a los herejes que se dicen miembros de la tuya. No te entretengas con libros o papers que no están en el temario. La diosa Economía y su apóstol -el doctorado- exigen dedicación total y absoluta y no toleran distracciones entre sus fieles. Siéntete culpable si sales más de un día durante un fin de semana. Deriva, maximiza, opera, optimiza.
Profundiza en técnicas, refinamientos, teoremas y computaciones. Eso evitará un debate sobre a dónde vamos y que prestes atención a los herejes y a otras tentaciones. Deriva, maximiza, opera, optimiza.
En los momentos de crisis de fe o de desconcierto, presta atención a la danza que retumba en tu cabeza y que a veces oyes en la tranquilidad de la noche, justo antes de acostarte:
Deriva, maximiza, opera, optimiza...
[Salmo encontrado en un Evangelio según Lucas y Sargent abandonado en una capilla de Maryland]
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Plonge-toi dans les vieux modèles mille fois tripotés et abandonne tout espoir. Dérive, maximise, calcule, optimise.
Poursuis et comprends la rationalité froide qui séche l'âme et mécanise l'esprit. Adore et honore le quantitatif et oublie le qualitatif. Dérive, maximise, calcule, optimise.
Avale la philosophie de la production et accepte que l'immatériel ce n'est pas le terrain pour l'économiste sérieux ou en formation. Il faut travailler, il faut produire davantage. On a besoin d'un gâteau plus grande. Même si il est empoisonné. Plus c'est mieux. Dérive, maximise, calcule, optimise.
Oublie le reste de disciplines ou aux hérétiques qui se disent membres de la tienne. Ne perds pas ton temps avec des livres ou des papiers qui sont pas dans le programme. La déesse Économie et son apôtre -le doctorat- exigent dévouement total et absolu et n'admettent pas des distractions parmi leurs fidèles. Sens les remords si tu sors plus d'un jour lors du week-end. Dérive, maximise, calcule, optimise.
Approfondi dans les techniques, les raffinements, théorèmes et computations. Cela empêchera le débat sur où va-t-on ou que l'on fasse attention aux hérétiques et à d'autres tentations. Dérive, maximise, calcule, optimise.
Lors des moments de crises de foi ou de confusion, fais attention à cette danse qui retentit dans ta tête et que parfois tu sens dans la tranquillité de la nuit, juste avant t'endormir:
Dérive, maximise, calcule, optimise.
[Psaume trouvé dans un Évangile d'après Lucas et Sargent abandonné dans une chapelle de Maryland]
Mientras añado un nuevo artículo en francés a mi lista de "Artículos que me han gustado" me doy cuenta de hasta qué punto el hecho de aprender esta lengua ha sido importante en mi vida: el francés me ha abierto las puertas de autores y de movimientos que sospecho que habría tardado mucho en encontrar (suponiendo que lo hubiera hecho) de no hablar la lengua de mis vecinos europeos. Para bien o para mal, esta lengua ha sido vehículo de encuentro de amigos excepcionales y de ideas que me han emocionado, revolucionado y transformado profundamente. Llego de este modo a un convencimiento y a una paradoja. Me convenzo de que todo el mundo (y en especial los estudiantes) deben salir de casa, deben abandonar la comodidad de la ciudad natal y de los lugares familiares para descubrir nuevos países, lenguas y maneras de concebir la realidad. Es el modo más eficaz de comprobar que las cosas que nos unen son más que aquellas que nos diferencian. Es la única manera de poder soñar con una verdadera fraternidad mundial que dé cabida a proyectos más justos de cara al futuro. La paradoja empieza a formarse cuando siento que una lengua vehicularmundial es más necesaria que nunca para permitir que todo el mundo tenga acceso a todas las corrientes de pensamiento que existen, para que la cultura y la denuncia de las injusticias no sean el monopolio de los privilegiados que pueden permitirse el lujo de aprender varias lenguas o -simplemente- la lengua del poder (político o científico), para que la comunicación que permite el descubrimiento del otro alcance su máxima expresión... La paradoja es ciertamente sorprendente: el francés me ha hecho descubrir la transcendencia del inglés.
En rajoutant un nouvel article en français à ma liste d'"Articles que j'ai aimé" je me rends compte d'à quel point le fait d'apprendre cette langue a été importante dans ma vie: le français m'a ouvert les portes d'auteurs et de mouvements que je soupçonne que j'aurais découvert beaucoup trop tard (en assumant que je les aurais découvert) si je ne parlais pas la langue de mes voisins européens. Cette langue a été porteuse de connaissances d'amis exceptionnels et d'idées qui m'ont profondément ému, bouleversé et transformé. Cela étant, il en découle une conviction et une paradoxe. Je me convainque que tout le monde (et spécialement les étudiants) doivent sortir de chez-eux, ils doivent quitter le confort de sa ville natale et des endroits familiers pour découvrir des nouveaux pays, langues et manières de concevoir la réalité. C'est la manière la plus effective de découvrir que les choses qui nous unissent sont beaucoup plus que celles qui nous rendent différents. C'est la seule manière de pouvoir rêver d'une vraie fraternité mondiale qui rende possible des projets futurs davantage justes. Le paradoxe commence à prendre forme dès le moment où je ressens qu'une lingua franca mondiale est davantage nécessaire que jamais pour faire en sorte que tout le monde ait accès à tous les courants de pensé, pour empêcher que la culture et la dénonce des injustices soient le monopole de ceux qui peuvent se permettre le luxe d'apprendre beaucoup de langues ou -tout simplement- maitriser la langue du pouvoir (politique ou scientifique), pour favoriser que la communication qui permette la découverte de l'autre atteigne son développement maximum... Le paradoxe est certainement majuscule: le français m'a fait découvrir la transcendance de l'anglais.
Entrada puramente "administrativa": En el menú de la derecha -bastante más abajo- podéis encontrar dos nuevas secciones: "Algunos textos que me han gustado" y "El rincón verde". La primera sección recoge algunos enlaces a los artículos que leído últimamente y que más me han marcado. Podéis comprobar que muchos de los temas que abordo de manera más o menos directa en mis entradas o en mis comentarios -Renta Básica, filosofía política, ecología política, un poco de literatura...- están representados. "El rincón verde", por su parte, nace del convencimiento de que uno de los grandes problemas de la ecología es la falta de información: creo que uno de los pasos más necesarios, fáciles y menos dolorosos de cara a adoptar un comportamiento más sostenible pasa por una mayor información al consumidor. Ser conscientes de las consecuencias de nuestros actos y de las alternativas y posibilidades que se nos ofrecen es un paso clave para mejorar nuestro comportamiento en materia medioambiental. Espero que "El rincón verde" sea útil en este sentido. Naturalmente, las dos secciones son dinámicas y estarán sometidas a continuas modificaciones para incluir (o eliminar) algunas entradas. Cuento con vosotros para sugerirme artículos que puedan servir para engrosar la lista que acabo de iniciar (¡especialmente en el caso de "El rincón verde"!).
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Billet purement "administratif". Dans le menu à droite -beaucoup plus en bas- vous pouvez trouver deux nouvelles sections: "Quelques textes que j'ai bien aimé" et "Le coin vert". La première section est un recueil de quelques articles que j'ai lu dernièrement et qui m'ont marqué le plus. Vous pouvez vérifier que beaucoup des sujets abordés de manière plus ou moins directe dans mes billets ou commentaires -Allocation Universelle, philosophie politique, écologie politique, un peu de littérature...- y sont représentés: "Le coin vert", quant à lui, est né de la conviction que le manque d'information est l'un des grands problèmes de l'écologie: je pense que l'un des pas les plus nécessaires, faciles et moins douloureux pour adopter un comportement plus soutenable passe par la transmission d'information au consommateur. Le fait d'être conscient des conséquences de nos actes et des alternatives et possibilités qui nous sont offertes est un pas clé pour améliorer notre comportement environnemental. J'espère que "Le coin vert" sera utile dans ce sens. Bien évidemment, ces deux sections sont dynamiques et seront soumises à des modifications en permanence pour inclure (ou éliminer) quelques links. Je vous fais confiance pour me suggérer des articles qui peuvent être inclus dans les listes que je viens de commencer (spécialement pour le cas du coin vert!).
Sopla el viento y el chico observa el paisaje como si lo descubriese por primera vez. Sin nada que reprocharse, las ideas más claras y todo por delante, se sabe muy bien rodeado y, entonces, se sorprende disfrutando por primera vez en mucho tiempo de algo verdaderamente próximo a la esperanza y a la tranquilidad. Sí: la historia es nuestra.
Le vent souffle et le gars regarde le paysage comme si il le découvrait pour la première fois. Sans rien à se reprocher, les idées plus claires et avec tout devant lui, il sait qu'il est très bien entouré et, alors, ils se surprend en profitant pour la première fois dans beaucoup de temps d'une sensation vraiment proche à l'espoir et à la tranquillité. Oui: l'histoire est à nous.
Nueva entrada en Publicly Economic disponible aquí. Esta semana, por razones varias, no he tenido tiempo de trabajarme nada demasiado elaborado. Avisados estáis.
Nouveau post dans Publicly Economic disponible ici. Cette semaine, à cause de plusieurs raisons, je n'ai pas eu le temps de préparer rien de trop élaboré. Vous êtes prévenus.
Hoy fui a la "coffee hour" de mi departamento. Se trata de una reunión informal de estudiantes en la que la gente habla mientras se sirve alguna taza de café o come algún dónut o bagel. Un brillante estudiante ruso de cuarto año (con Licenciatura en Matemáticas, por cierto) se quejaba amargamente de la visión de la Economía que recibió cuando era estudiante en Rusia: "Los profesores se pasaban la mayor parte del tiempo en asuntos filosóficos sobre si tal o cual bien o asunto era bueno o no. Allí el bien no era "x". Yo prefiero "x". Al menos puede medirse". Decidí concentrarme en el dónut y el café que tenía entre manos mientras me maldecía por estar molesto ante una frase tan... económica. Aujourd'hui je suis allé à la "coffee hour" de mon department. Il s'agit d'une réunion informelle d'étudiants où les gens discutent tant qu'ils prennent une tasse de café ou mangent un donut ou une bagel. Un étudiant brillant de quatrième année (avec un Master en Mathématiques, au passage) se plaignait de la vision de l'Économie qu'il avait reçu quand il était étudiant en Russie: "Les professeurs passaient la plupart de son temps dans des trucs philosophiques sur si tel ou tel bien ou issue était bon ou pas. Là bas le bien n'était pas "x". Je préfère "x". Au moins on peut le mesurer". Je décidai de me concentrer sur le donut et le café que j'avais entre mes mains tant que je m'en voulais d'être dérangée à cause d'une phrase tellement... économique.